Procédures collectives et ventes aux enchères

 

Les 1.300 salariés de Kem One fixés sur leur sort aujourd'hui

Source: latribune.fr   |  19 décembre 2013
Les 1.300 salariés de Kem One concernés par le redressement judiciaire en cours devraient être fixés ce mercredi sur leur sort et celui du groupe chimique lors d'une audience décisive du Tribunal de commerce de Lyon.
Tout va se décider aujourd'hui pour les 1.300 salariés de Kem One, au terme de neuf longs mois d'une procédure de redressement judiciaire des plus incertaines. C'est en effet ce mercredi que le Tribunal de commerce de Lyon doit rendre sa décision sur le choix d'un des deux repreneurs du groupe chimique. Sont en lice pour reprendre les activités amont du groupe le fond d'investissement américain OpenGate Capital et l'industriel français Alain de Krassny, propriétaire du groupe autrichien Donau Chemie (chlorochimie, PVC). Jusqu'à 25.000 emplois en jeu Mais la présence des deux repreneurs ne garantit pas pour autant la survie de Kem One. Car le Tribunal de commerce de Lyon peut tout aussi bien rejeter les deux offres, comme cela avait été le cas pour Petroplus notamment, malgré huit offres de reprise. Personne ne veut cependant croire au scénario-catastrophe d'une liquidation judiciaire, qui aurait des répercussions sur toute la filière et des milliers d'emplois directs ou induits en Rhône-Alpes et Paca: 10.000 selon le ministère du Redressement productif, jusqu'à 25.000 pour les syndicats. Face à un tel enjeu, le Tribunal pourrait faire durer le suspens en ne délibérant qu'au bout de 48 heures, c'est à dire le délai maximum qui lui est imparti pour rendre sa décision. La survie du groupe négociée au forceps... Les "conditions suspensives" qui avaient été posées par les repreneurs potentiels, pour pouvoir présenter des offres définitives, ont fini par être levées au forceps la semaine dernière, sous la pression notamment des pouvoirs publics, alors que les salariés avaient entamé un mouvement de blocage des sites. Les plus gros fournisseurs de Kem One (Arkema, EDF, Total) ont accepté d'abandonner leurs créances et conclu des accords avec les candidats à la reprise pour la fourniture, à des conditions avantageuses, des matières premières nécessaires à l'activité (éthylène, vapeur, électricité). ... et avec l'aide d'argent public De son côté, l'État s'est engagé à mettre la main à la poche. Les offres de reprise "comportent toutes deux, dans le respect des procédures européennes, une proposition d'accompagnement financier de l'État", a indiqué Arnaud Montebourg la semaine dernière. Cette contribution, dont le montant n'a pas été révélé, devrait provenir du Fonds de développement économique et social (FDES), doté de 380 millions au total, et destiné à venir en aide à des entreprises en difficulté de plus de 400 salariés, dont Kem One fait partie.

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