Le tribunal de commerce de Lyon a repoussé au 14 avril la date limite de dépôt des offres de reprise de l’usine lyonnaise, placée en redressement judiciaire...
Le choix des chansons n’avait rien d’anodin... «Le temps des cerises» (Yves Montand) ou «Antisocial» (Trust) ont résonné, lundi, dans les rues menant au tribunal de commerce de Lyon où près de 200 salariés de SITL (ex-Fagorbrandt) se sont donné rendez-vous pour connaître l’avenir de leur entreprise, placée en redressement judiciaire depuis le début de l’année. Trois offres de reprise et une lettre d’intention ont été déposées mais le point d’achoppement concerne le terrain (propriété de Fagor, mais garanti par l’Etat) sur lequel est située l’usine.
Les candidats réclament en effet qu’il leur soit cédé. Une solution a donc été envisagée durant l’audience de ce lundi: le futur repreneur pourrait le louer à un prix avantageux. «C’est un soulagement car la liquidation n’a pas été prononcée, souffle Jean-Yves Michallet, délégué CFC-CGC. Mais on repart avec nos incertitudes.»