Lors du CE, les dirigeants de FagorBrandt ont annoncé la cessation de paiement, débouchant sur le dépôt de bilan
Deux scénarios s’offrent maintenant à FagorBrandt : soit un redressement judiciaire, soit une liquidation judiciaire. « C’est à l’employeur de choisir, et de déposer un dossier au tribunal de commerce, détaille un avocat, mais le tribunal est seul juge, c’est à lui d’apprécier l’opportunité d’un redressement ou d’une liquidation. »
Quel est l’état de la trésorerie ?
Dans le premier cas, Fagor disposerait d’un répit, qui peut aller jusqu’à 6 mois, renouvelable deux fois, le temps de trouver des solutions pérennes et de repartir de l’avant, ou bien pour trouver le repreneur. « Mais avant de trancher, détaille une source proche du dossier, le tribunal de commerce devra voir si Fagor dispose ou non de la trésorerie suffisante pour payer les salaires de novembre. »
Dette de 250 millions
C’est la question quand on sait que la branche française est plombée par une dette de 250 millions d’euros et que les salariés sont au chômage partiel depuis un mois. Dans ce cas, c’est le second scénario, la liquidation, qui s’appliquerait. Il enclencherait immédiatement la recherche d’un repreneur. Une décision que le tribunal de commerce de Nanterre pourrait prendre très rapidement, dans les heures qui viennent.
Dépôt de bilan confirmé en Espagne
Par ailleurs, peu de temps après l'annonce du dépôt de bilan de la filiale française du groupe, le ministre espagnol de l'industrie a confirmé le dépôt de bilan du fabricant d'électroménager qui appartient à la coopérative basque Mondragon.
Montebourg veut conjuguer ses effort avec l'Espagne
Quant à Arnaud Montebourg, il a indiqué avoir écrit à son homologue espagnol José Miguel Soria pour lui proposer de "conjuguer les efforts" pour une reprise de l'ensemble du groupe Fagor, dont la filiale française a annoncé son dépôt de bilan.
Lire l'article complet