La défaillance des entreprises n’est pas l’apanage du CAC 40 ou des sociétés capitalistiques
Le fléau touche principalement des sans grande, de ces commerces qui enrichissent nos villes, de ces artisans qui constituent l’essentiel de notre tissus social, de ces entreprises individuelles, de ces petits patrons aux structures modestes de proximité ; bref l’entrepreneur isolé, qui se retrouve malgré lui au centre de la problématique.
Les défaillances, ce ne sont pas les entreprises filiales des groupes , ou celles dont les capitaux volatils des fonds d’investissement qui sont à la une de tous les médias, chaque jour, avec leur lot de licenciements ; HEULIEZ, les abattoirs GAD, les poulets LE DOUX, ou SOLAREZO, LONNE et CAPDEVIELLE pour le seul département des Landes; Bien sûr par le nombre des salariés qu’elles emploient, leurs déficiences jettent le trouble et l’inquiétude sur l’avenir des bassins d’emploi.
Les défaillances ce sont de 73 000 à 75 000 structures qui chaque année génèrent plus de 180 000 licenciements.
Si vous faites le compte, il s’agit d’unité de petite surface, souvent inférieure à 5 salariés et au chiffre d’affaires entre 200 000 et 500 000 €.
Elles représentent 95 % des fermetures. Car malheureusement, lorsqu’elles rentrent en défaillance, ces entreprise sont 9 fois sur 10 vouées à une liquidation judiciaire sèche et quand bien même les 10% qui reste bénéfice d’un plan de continuation après une période de redressement judiciaire, elles retombent dans les moins de 5 ans, en liquidation judiciaire.
Les raisons du nombre important de liquidations, ou d’entreprises qui ne peuvent être sauvées, comparées à celles qui peuvent être redressées, s’expliquent par le manque de réaction à l’apparition des premières alertes ; de telle sorte que lorsque le mal est là, il n’y a plus grand-chose à faire pour sauver le malade.
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