Le tribunal de commerce de Nantes a placé l'entreprise de La Planche en liquidation judiciaire. 18 salariés ont été licenciés. La société, créée fin 2008 en pleine crise, n'a pas eu une croissance suffisante
Le Vignoble nantais n'est pas épargné par les difficultés du bâtiment. Inalu, une jeune société de La Planche travaillant pour ce secteur, a été placée, le 16 octobre, en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Nantes. 18 salariés ont été licenciés. L'entreprise en employait 21 quand elle avait été mise en redressement judiciaire le 3 juillet dernier par le tribunal. Cétait l'une des plus importantes sociétés de la récente zone d'activités de Petit-Gast. Cette zone dépend de la communauté de communes de la Vallée de Clisson.
Inalu travaillait en sous-traitance pour des entreprises du bâtiment, spécialisées dans la construction de logements et d'édifices industriels. Elle effectuait du thermolaquage : « Il s'agit, explique le gérant d'Inalu, Jean-Louis Charrier, de peinture sur aluminium ou acier de pièces pour menuiseries : garde-corps, volets roulant etc. » L'entreprise façonnait également des tôles. Ces dernières, découpées et pliées, étaient utilisées dans l'habillage des bâtiments.
Dysfonctionnement d'une machine
Ingénieur généraliste, âgé de 43 ans, Jean-Louis Charrier, originaire de la région nantaise, avait créé cette société fin 2008. L'activité a démarré en octobre 2009 à La Planche. « Nous avons connu, les sept premiers mois, des difficultés liées au dysfonctionnement d'une machine. Un brouillard d'huile générait un défaut de laquage sur les pièces. »
La crise, touchant particulièrement le bâtiment, a aussi beaucoup pesé sur l'activité : « J'ai réinjecté de l'argent dans la société. Et avec l'aide de l'État, j'ai obtenu une médiation du crédit auprès des banques, afin de rééchelonner les emprunts. »
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