Procédures collectives et ventes aux enchères

 

Calais : liquidation judiciaire confirmée pour LK Industries, fermeture le 30 novembre

Source: lavoixdunord.fr   |  20 novembre 2013
Ce vendredi matin, les soixante-trois salariés de LK Industrie (LKI) ont eu la confirmation que leur entreprise, spécialisée dans la tôlerie, n’a plus que deux semaines à vivre.
Jeudi soir, le tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer a prononcé la liquidation judiciaire, avec une poursuite d’activité jusqu’au 30 novembre pour honorer la dernière commande. Un mince espoir demeure pour une vingtaine de salariés, qui pourraient être repris par Exatechnique après la vente aux enchères du matériel. Pas de miracle pour LKI. Jeudi en fin de journée, le tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer a prononcé la liquidation judiciaire de l’entreprise, qui restera en activité pendant deux semaines, le temps de livrer les derniers containers en cours de réalisation. La décision n’est publique que depuis ce vendredi matin, car une signature manquait sur l’acte judiciaire pour qu’il devienne officiel. « On meurt à petit feu, les salariés n’ont pas le moral », commente, la voix teintée d’amertume, le délégué syndical FO Ali Gourgane. Représentant l’unique syndicat de l’entreprise, celui qui est aussi délégué du personnel et secrétaire du comité d’entreprise était en rendez-vous à la sous-préfecture hier matin. Il s’agissait pour lui de tenter de sauver ce qui pouvait encore l’être. « J’ai eu ce rendez-vous jeudi : le sous-préfet Alain Gérard avait obtenu que le repreneur double le nombre de salariés gardés, peut-être peut-il intervenir pour le passif amiante... », interrogeait-il avant son entrevue. Gilbert Platel, patron de la société Hexacontrole, avait déposé le mois dernier une offre de reprise avec seulement dix salariés conservés sur soixante-trois (pour le compte de la société cousine Hexatechnique, gérée par Olivier Platel, le fils de Gilbert Platel). Le sous-préfet de Calais était parvenu à convaincre Hexatechnique d’améliorer son offre de reprise. Mais une information avait douché les espoirs des salariés : mercredi, Gilbert Platel a retiré la seule offre de reprise, LKI présentant un passif amiante de plus de 900 000 €. « Impossible de lancer une entreprise avec un négatif d’un million d’euros », argumentait Gilbert Platel. L’enjeu de l’entretien, à la sous-préfecture de Calais, était de faire en sorte qu’un éventuel repreneur n’hérite pas de ce passif. « Cela ferait quand même vingt personnes sauvées », avançait Ali Gourgane avant de franchir les portes de la sous-préfecture. Après le rendez-vous, Ali Gourgane se montrait fataliste : « Le sous-préfet m’a dit que la justice a tranché et que désormais il ne peut rien faire. Mais l’entretien m’a permis de faire un point avec la représentante de la DIRRECTE (*) pour connaître les aides auxquelles les salariés pourront prétendre à partir du 1er décembre. » Après la liquidation, ce sera la prochaine étape : accompagner les salariés de LKI dans leur nouvelle vie, avec Pôle Emploi et la DIRRECTE comme interlocuteurs.

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