Neuf mois après son sauvetage par un chef d'entreprise parisien, la société Hydronord à Albert a, à nouveau, déposé le bilan. Neuf emplois sont menacés.
Neuf mois après sa reprise par l'entrepreneur parisien Chabane Bektache, la société albertine Hydronord est à nouveau en difficulté. Elle a été placée en redressement judiciaire le 15 novembre par le tribunal de commerce, avec mandataire et administrateur pour une période d'observation de six mois. Si l'entreprise ne va pas mieux d'ici le 16 mai, elle sera liquidée.
Et, à vrai dire, personne ne semble croire à une nouvelle résurrection de l'entreprise. Ni les salariés, ni le patron. Mardi 26 novembre, trois des neuf employés (lesquels assurent représenter l'ensemble du personnel mais préfèrent ne pas être cités, « pour le moment ») dressaient un tableau moribond de l'entreprise. Livret de commandes vide, atelier à l'arrêt, le trio n'a plus foi en sa boîte.
Cet employé travaille à Hydronord depuis 28 ans. Il a connu six patrons et quatre dépôts de bilan. Lorsque Chabane Bektache a repris la société en main en février, il a espéré. Aujourd'hui, il est convaincu que l'entreprise va mourir. Et il n'est pas le seul. « Ça fait deux ans qu'on est dans la galère, ajoute son collègue présent depuis 12 ans. On en a marre, marre des conditions de travail.
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