Le tribunal de commerce de Quimper a validé vendredi le plan de continuation du groupe Doux, en redressement judiciaire depuis juin 2012, au terme d'une longue procédure au cours de laquelle un millier d'emplois ont été supprimés.
Cette décision permet au groupe de sortir du redressement judiciaire et de poursuivre son activité. Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll et celui de l'agroalimentaire Guillaume Garot ont salué "une nouvelle étape importante pour le groupe, pour ses salariés et pour toute la filière avicole".
"On est, avec Jean-Charles Doux (fils du fondateur emblématique du groupe, Charles Doux, ndlr), satisfaits de cette décision parce que cela sauve 2.100 emplois", a déclaré Arnaud Marion, artisan du redressement du groupe en tant que manager de transition et désormais président du nouveau directoire du groupe.
"C’est le début d’une nouvelle époque, on redevient une entreprise normale, on va pouvoir retravailler normalement, se développer et soutenir nos marchés", a-t-il ajouté.
A ses côtés se trouveront, selon le nouvel organigramme présenté au tribunal, Jean-Charles Doux et Martin Calmels, fils de Didier Calmels. L'homme d'affaires, spécialiste de la reprise d'entreprises en faillite, prendra quant à lui la tête du conseil de surveillance.
La nouvelle gouvernance du groupe reflète l'accord de recapitalisation annoncé en début de semaine.
Il prévoit que la Société D&P Participations, filiale à 100% de la holding de la famille Calmels D&P Finance (D&P) créancier du groupe à la suite du rachat de la dette bancaire détenue par Barclays (141,5 millions d’euros en principal), devienne actionnaire majoritaire du groupe avec 52,5% du capital.
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