Les Maisons du bornage sont en redressement judiciaire. Une vingtaine de communes en lisière de la forêt de Fontainebleau adhèrent à l'association.
Le tribunal de grande instance vient de nommer un administrateur judiciaire pour l’association des Maisons du bornage de la forêt de Fontainebleau, dont le siège est à Veneux-les-Sablons.
Menant principalement des activités d’éducation à l’environnement, elle bénéficie de l’adhésion de plus d’une vingtaine de communes de la lisière du massif forestier, dont les communes de Moret Seine& Loing.
L’association emploie 13 salariés et gère plusieurs sites : maison de l’insecte à Saint-Fargeau-Ponthierry, camping de Samois, jardin pédagogique à Veneux, etc.
En redressement judiciaire depuis le mois d’avril, en raison de difficultés de paiement de l’Urssaf, l’administrateur doit assister les maisons du bornage dans la gestion de son activité.
« Il s’agit d’un plan de rattrapage et on commence à se remettre sur pied, explique son secrétaire général, Alain Blant. On souffre comme beaucoup d’associations, d’autant plus que certaines communes sont parties en nous laissant des ardoises de 50 000 € à 60 000 € ! »
Péniche en vente
Pour faire face à ces difficultés financières, les Maisons du bornage a mis en vente pour 175 000 € leur péniche La Clématite, qui abritait la Maison de l’eau à Veneux.
« Contrairement aux rumeurs qui circulaient, nous l’avions acquise pour 1 € », précise Alain Blant, en réponse aux contestataires.
Car les subventions accordées aux maisons du bornage font grincer des dents certains élus d’opposition de Veneux-les-Sablons, la commune ayant versé en 2012 et 2013 des subventions annuelles d’environ 35 000 €.
C’est le Syndicat mixte des maisons du bornage, géré par le maire et conseiller général Michel Bénard, qui gère les investissements de l’association.
Opposants
L’un de ses farouches opposants critique le fonctionnement des Maisons du bornage en évoquant « une nébuleuse ».
D’autres reprochent l’utilisation des impôts de la ville, estimant que « la sensibilisation à l’environnement doit rester pragmatique ».
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