Thermic Distribution dépose le bilan. L’espoir, maintenant, est dans la sélection d’un repreneur sérieux, pour une relance durable.
Mercredi prochain, Thermic Distribution Europe déposera officiellement le bilan devant le tribunal de commerce de Dinant. La Procédure de Réorganisation Judiciaire s’arrête déjà, de manière anticipée, et cette faillite aura un effet rétroactif à ce vendredi 14 février.
La nouvelle n’est pas une surprise. On savait que pour remonter à la surface, l’entreprise devait se délester des 20 millions de dettes qui l’ont plongée dans les abysses. Les actionnaires majoritaires d’Ecomasa avaient bien tenté de trouver quelqu’un pour renflouer le navire in extremis, sans succès évidemment.
Ce dépôt de bilan est finalement le seul espoir pour les 160 membres du personnel d’une relance de l’activité. C’est un passage obligé, nécessaire.
Mais quid de la suite? Vincent Vandrepol, administrateur délégué par la Sogepa, évoque plusieurs pistes, plusieurs repreneurs potentiels: «Maintenant, le tribunal va nommer un curateur qui va analyser la situation. Puis nous verrons quels sont les candidats sérieux pour la société. Nous devons repartir sur une base plus saine que celle sur laquelle était Thermic ces dix dernières années.»
Pour lui, le projet d’une fonderie commune avec Saint-Roch n’est pas écarté. «C’est une perspective à moyen ou long terme qu’un repreneur pourrait avoir.»
D’après lui, néanmoins, des pertes d’emplois sont inévitables, à l’occasion de cette faillite.
D’abord, du côté français. La filiale Simocal, à Signy-l’Abbaye, ne rouvrira très probablement pas ses portes, étant donné l’aberration économique qu’elle représente dans la gestion de l’entreprise. Ces 16 emplois semblent donc perdus.
À Frasnes aussi, Vincent Vandrepol sous-entend qu’il y aura une baisse du volume du personnel: «Ce sera inévitable. L’usine est en chômage économique régulier depuis si longtemps que cela semble inéluctable. Il faudra veiller à moduler cela au mieux, pour éviter la casse.»
Lire l'article complet