Le groupe de sous-traitance industrielle ACI Groupe, dont la holding a été placée en redressement judiciaire fin septembre, doit démontrer demain au tribunal des activités économiques de Lyon qu’il est en capacité de reconstruire sa gouvernance et de présenter des pistes de sortie de crise.
Et ce, alors qu'il concède ne plus pouvoir compter sur les 80 millions d’euros promis par le fonds Americano-singapourien Fortuna. La nuit va probablement être courte pour Philippe Rivière, le président d’ACI Groupe ainsi que pour Patrice Rives, cofondateur toujours propriétaire à hauteur de 13% (mais aussi ex-dg révoqué depuis quelques jours), et pour les représentants des deux fonds impliqués au capital (GEI et Sopromec Participation) de l’ETI de sous-traitance industrielle créée en 2019 et désormais à la tête de 40 entités.