C’est peu de dire que le président sortant est dans une situation difficile. Sa côte de popularité est au plus bas.
Il est donné battu dès le premier tour de la présidentielle, sa loi travail suscite l’hostilité de près de trois-quarts de la population, sa réforme constitutionnelle est engluée dans les échanges entre l’Assemblée et le Sénat. Et pour couronner le tout, le chômage a rebondi vivement en février.