Six ans après sa reprise par Yazid Sabeg avec le soutien de Serge Dassault, le groupe de semi-conducteurs Altis, en redressement judiciaire, a été repris par l’allemand X-Fab.
Les 1.000 emplois de Corbeil-Essonnes sont préservés.
C’est l’épilogue d’un sacré feuilleton estival, qui avait donné lieu à un spectaculaire combat de coqs entre Emmanuel Macron et Arnaud Montebourg. Presque deux mois après la mise en redressement judiciaire d’Altis, prononcée le 4 août dernier, le groupe français de semi-conducteurs (106 millions d’euros de chiffre d’affaires, 965 salariés à Corbeil-Essonnes) vient d’être repris à la barre du tribunal de commerce de Paris par l’allemand X-Fab, un scénario évoqué par Challenges dès le 25 juillet.