Voilà quelques jours que la rumeur court dans les cercles avertis du monde de la nuit toulousain.
Les Coulisses, bar- discothèque sélect du boulevard de Strasbourg, auraient été rachetées par des hommes d’affaires parisiens. Info ou intox ? Ce genre de fuites ne sont jamais innocentes, d’autant plus quand elles concernent un établissement de prestige, placé en redressement judiciaire en décembre dernier. Mais en l’occurrence, Jean-Pierre Gleize le patron des lieux dément formellement. «Les Coulisses ne sont pas vendues encore moins à des Parisiens, rien n’est fait», nous a-t-il confirmé, hier soir, tout en ne faisant pas mystère de l’intérêt de certains professionnels qui se seraient manifestés dernièrement. Trois propositions différentes lui auraient ainsi été faites, venues qui de l’Hérault, de l’Aveyron et de l’Ariège… Les Coulisses pas encore vendues, donc, mais sans doute à vendre. «Tout est toujours potentiellement à vendre», reconnaît Jean-Pierre Gleize. Comprenez, tout est une question de prix. Cette figure incontournable de la place toulousaine sait de quoi il parle. À la source de son redressement judiciaire, la banque Courtois, avec laquelle il est en conflit juridique, lui réclame le remboursement d’un prêt de 450 000 euros. Une bonne raison d’étudier les propositions sérieuses.
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