Procédures collectives et ventes aux enchères

 

La Rochelle : ces associations qui se retrouvent en faillite

Source: sudouest.fr   |  12 février 2014
Après l’Astrolabe et sa faillite à 500 000 euros, l’office de tourisme et sa dette de 700 000 euros. Ou l’art de faire son trou avec l’argent des autres. Mauvaise gestion ? Malversations ?
Lors du conseil d'administration, le directeur a indiqué que tous les clignotants étaient au vert. La vérité n'a donc pas été dite. Les élus ne voient que ce qu'on leur montre. On ne remet pas en doute la parole d'un directeur." Les propos sont signés du maire Maxime Bono. Ils remontent au 20 février 2013 et visent l'Astrolabe, placé en liquidation judiciaire quelques jours plus tôt. Un an plus tard, l'explication, aussi courte soit-elle, pourrait resservir mot pour mot à propos de l'office de tourisme. Même s'il est question cette fois, de sauvegarde et non de faillite. Défaillance L'Astrolabe a fondu les plombs avec un passif de 483 000 euros. L'office de tourisme est confronté à un trou de 700 000 euros. Le point commun entre les deux structures, outre leur statut associatif, est d'être largement tributaire des finances municipales : l'équipement socioculturel de Mireuil percevait 450 000 euros de la Ville ; l'office de tourisme en touche 576 000. Mauvaise gestion d'un côté, malversations supposées de l'autre, quelles que soient les raisons du naufrage, une évidence s'impose : il y a eu défaillance. Aucun des systèmes d'alerte n'a fonctionné. Le trésorier de l'association n'a rien vu ou rien dit, pas plus que l'expert-comptable ou le commissaire aux comptes. Quant au conseil d'administration, où siègent les représentants de la mairie, il sert le plus souvent de simple chambre d'enregistrement. Le Parc des expositions est passé par là lui aussi. Mais il a lavé son linge sale en famille. Début 2013, son directeur, Marc Massé, était débarqué sans tambour ni trompette. « Un divorce à l'amiable », assure aujourd'hui son président, Bernard Landriau. « Après deux exercices déficitaires, en épluchant les comptes, nous avons relevé certaines dérives auxquelles nous avons mis fin. Un problème de gestion, des fournisseurs en prenaient un peu trop à leur aise, mais il n'y a pas eu de malversation. » Bernard Landriau n'en dira pas plus. Un manque de transparence, penseront certains, mais qu'il peut se permettre : « Mis à part une aide pour la cavalcade, nous ne touchons rien de la Ville. » Les élus sur la sellette Il est de bonne guerre, surtout en période électorale, de montrer les élus du doigt. Joëlle Laporte-Maudire représentait la Ville au conseil d'administration de l'Astrolabe. Elle a fait son mea culpa fin janvier lors de l'assemblée générale du comité de quartier de Mireuil : « Nous sommes tous désolés de la chute de l'Astrolabe. Nous avons suivi la gestion mais avec les chiffres qu'on nous donnait. Nous ne savions pas tout. »

Lire l'article complet

Plus d'actualités sur les procédures collectives
En bref. Bauducel - Lhyfe agence-api.ouest-france.fr | mercredi 20 août 2025
CARMAT fait un point sur la procédure de redresseme… Presse Agence | mercredi 20 août 2025

Faillites par région



Autres

Suivre les dernières actualités et procédures collectives via Twitter
Suivre les dernières actualités et procédures collectives via Facebook
  • Binq Media B.V., Media Park, Locatie Heideheuvel H1, Mart Smeetslaan 1, 1217 ZE Hilversum, Pays-Bas