Malgré une activité encore soutenue et des espoirs de reprise affichés jusqu’au bout par la direction, le tribunal mixte de commerce de Saint-Denis a estimé que la liquidation judiciaire du groupe Case à Pains était devenue inévitable.
Trésorerie dégradée, engagements financiers non tenus, dysfonctionnements et absence de perspectives crédibles de redressement ont pesé dans la décision rendue le 19 décembre.
Si Olivier Lévy, président du groupe L2D et propriétaire de l’enseigne, avait accusé sans détour le tribunal d’avoir conduit à la désorganisation d’une entreprise qu’il estimait sauvable et à la remise en cause d’un projet de reprise qu’il jugeait solide, la liquidation judiciaire de Case à Pains ne repose pas sur un effondrement brutal de l’activité.