Une nouvelle réunion consacrée à l'avenir de la SNCM, compagnie maritime en redressement judiciaire, s'est tenue lundi à Marseille à la demande de l'intersyndicale de la société et de la CGT du port, qui appelle à "garantir la poursuite de l'activité".
Outre les syndicats, participaient à cette réunion en préfecture la direction de l'entreprise, les représentants du monde économique, des collectivités locales et six parlementaires.
S'exprimant au nom de ces derniers, "toutes tendances politiques confondues", la sénatrice PS Samia Ghali a demandé au préfet que le dossier SNCM soit "pris en main par le Premier ministre ou le président de la République, qui doivent nous dire quelles sont leurs volontés réelles". "Il faut que l'on soit traité à la hauteur de ce que l'on est. Il en va de 2.000 emplois directs dans la deuxième ville de France", a-t-elle ajouté.