L'entreprise italo-libyenne Cerabati, exploitant l'usine Châteauroux Ceramics (119 salariés) dont le four est à l'arrêt faute de paiement des factures de gaz, a été placée jeudi en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Châteauroux.
Les dirigeants de Cerabati ont six mois pour tenter de trouver des solutions industrielles afin de préserver l'activité du site.
L'usine ne reçoit plus de gaz pour alimenter son four depuis le 5 décembre faute d'avoir payé son fournisseur et les ouvriers se plaignent de retards dans le versement des salaires du mois de novembre.